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Enzo Ponturo - De la licence AES à chargé de projet !

Chargé de projet emploi et événementiel à Toulouse Métropole depuis octobre 2021

Publié le 6 mars 2025 Mis à jour le 7 avril 2025
Enzo Ponturo
Enzo Ponturo

Enzo a suivi une Licence mention Administration Économique et Sociale de 2015 à 2018, puis un Master mention Sciences Économiques et Sociales parcours Ingénierie Développement du Territoire (désormais parcours Ingénierie de la Transition des Territoires) de 2018 à 2020.

Comment se sont passées vos études à la Faculté d’Administration et Communication ?

Après un bac ES, je voulais travailler dans la banque mais je n’ai pas trouvé d’entreprise pour réaliser mon alternance. Mon vœu s’est donc annulé et j’ai été pris en Licence AES à l’Université Toulouse Capitole.

Ce qui est bien avec la licence AES, c’est la diversité des enseignements. On a trois ans pour réfléchir à ce que l’on veut faire. Je n’avais pas de projet défini en L1. Je voulais travailler dans la banque mais la fac m’a permis de découvrir d’autres choses. Après ça, j’étais plutôt tourné vers la fonction publique territoriale. Pour le Master, j’ai regardé ce qui pouvait corréler avec la licence. J’ai fait des stages à la Région Occitanie et au Conseil départemental de la Haute-Garonne. À l’époque il n’y avait pas d’alternance, ce que je regrette un peu. C’est bien que le Doyen l’ait mis en place.
« Les cours étaient aménagés pour le basket puisque j’étais Sportif de Bon Niveau. »
J’ai beaucoup allié le sport et les études pendant mon cursus universitaire. Les cours étaient aménagés pour le basket puisque j’étais Sportif de Bon Niveau. Mais il peut parfois être compliqué d’allier les deux, surtout qu’il y a beaucoup de matières en AES. L’université c’est beaucoup d’autonomie et de rigueur, mais j’ai réussi à m’en sortir.

 

Pourquoi avoir choisi l’Université Toulouse Capitole ?

Je me suis retrouvé à Toulouse un peu par hasard. J’avais le choix entre Toulouse, Bordeaux ou le Nord de la France. J’ai choisi Toulouse car c’est une bonne ville étudiante, et compatible avec le basket.

Et puis la localisation de l’université est quand même intéressante. On est en plein centre-ville, près de la place du Capitole et de la place Saint-Pierre. C’est très accessible, on n’est pas éloigné comme d’autres campus.

En tant que sportif, le seul bémol était le manque d’équipements. Mais aujourd’hui il y a un complexe sportif à l’université. C’est génial car ça permet d’allier les cours et le sport sans avoir la pression.
 
« Aujourd’hui, je suis polyvalent dans mes missions, je peux faire plusieurs choses à la fois. »

 

Pouvez-vous nous présenter votre métier ?

Je suis chargé de projet emploi et événementiel à Toulouse Métropole. J’organise des forums en partenariat avec France Travail, les missions locales et les partenaires de l’emploi sur le territoire. On réalise beaucoup d’événements dans les quartiers. L’idée est de rapprocher l’offre et la demande d’emploi. On fait venir des entreprises qui ont des besoins dans le quartier en question pour que le demandeur d’emploi rencontre les entreprises près de chez lui.

Un événement est pensé collectivement. Je suis amené à travailler avec mon équipe, avec les partenaires, avec le service communication de la collectivité, avec le service événementiel, etc. Je rencontre beaucoup de monde dans le cadre de mon travail.

On est également en lien avec le monde politique. Le Maire vient sur les événements, mon élue est aussi très impliquée sur l’emploi et participe à tous les événements. L’emploi est une compétence facultative de la Métropole. Il y a donc une volonté de mettre en place ces actions.

Mon métier est en lien avec ce que j’ai vu pendant mes études. Les enseignements apportent la méthodologie et des compétences en gestion de projet. Et puis je vends un service d’entreprise même si je travaille dans le service public.

 

Comment avez-vous décroché ce poste ?

J’ai été en recherche d’emploi pendant 3 ou 4 mois après le Master. J’ai ensuite travaillé en tant qu’agent d’accueil à la CAF pendant 6 mois, puis j’ai enchaîné chez Toulouse Métropole. J’ai trouvé cet emploi grâce à une ancienne élève du Master qui a relayé l’offre sur le groupe Facebook alumni. J’ai postulé, j’ai été pris en entretien deux semaines après et recruté un mois après.
 
« Si jamais on ne sait pas ce que l’on veut faire, AES est une bonne porte d’entrée car plusieurs volets sont proposés. »
 
 

Pourquoi recommanderiez-vous la Licence AES ?

C’est une filière où l’on découvre plein de choses. Il y a du droit, du numérique, de la cartographie, de l’économie. Pour la gestion de projet c’est parfait car on apprend à être organisé, à travailler en équipe et à faire des présentations. Aujourd’hui je suis polyvalent dans mes missions, je peux faire plusieurs choses à la fois.

Si jamais on ne sait pas ce que l’on veut faire, AES est une bonne porte d’entrée car plusieurs volets sont proposés. Et puis si ça ne nous plaît pas, on peut toujours faire des reconversions donc rien n’est perdu. Il faut essayer.