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Alexis Viseux - Juriste d'affaires après un parcours AES

Juriste d'affaires pour la société Newrest depuis 2022

Publié le 24 mars 2025 Mis à jour le 10 avril 2025
Photo portrait Alexis Viseux (@Frédéric Maligne)
Photo portrait Alexis Viseux (@Frédéric Maligne)

Après avoir obtenu un Bac ES, Alexis Viseux a intégré en 2017 la Licence AES d'UT Capitole. L’étudiant a choisi la spécialité "Gouvernance des Entreprises et des Territoires (GET)" en Licence 3, puis a poursuivi en Master AES, diplôme qu’il a obtenu en 2022. Aujourd’hui, il est juriste d’affaires pour la société toulousaine Newrest.

Quels sont selon vous les atouts du parcours AES ?

Le parcours AES a l’avantage d’être pluridisciplinaire. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir suivre aussi bien des cours d’économie avec des professeurs de TSE que des cours de droit avec des professeurs de l’École de droit. Cela laisse ensuite la possibilité d’emprunter des passerelles vers d’autres formations, notamment après la L3. Réaliser un parcours en AES permet de ne se fermer aucune porte. Pour ma part, je savais que je finirai par être juriste mais j’ai tout de même souhaité continuer en AES afin de bénéficier d’un enseignement plus large.
« Réaliser un parcours en AES permet de ne se fermer aucune porte »

Quels souvenirs gardez-vous de la vie étudiante sur le campus d’UT Capitole ?

Originaire de Lille, je ne connaissais pas encore Toulouse quand je suis arrivé à UT Capitole pour y faire mes études. Mais la localisation de l’université en plein centre-ville m’a permis de développer rapidement des relations avec les autres étudiants et de profiter des soirées étudiantes organisées par la Corpo Arsenal.
 
De plus, il y a un vrai esprit de solidarité au sein de la filière AES. Les étudiants viennent d’horizons très différents - certains de Bac Pro, d’autres de Bac généraux - et on ne ressent aucune concurrence. Au contraire, il y a beaucoup d’entraide, grâce certainement aux nombreux Travaux Dirigés. On évolue ensemble au fil des années et, encore à l’heure actuelle, mes meilleurs amis sont des personnes que j’ai rencontrées en L1.

Ce sentiment de faire partie d’une communauté soudée s’explique aussi par le fort investissement du doyen Francis Querol à l’époque, et du doyen Moussa Thioye aujourd’hui, auprès des étudiants.
 

Pouvez-vous nous décrire votre poste actuel ?

Je suis juriste en droit des affaires chez Newrest, leader mondial dans le catering, la restauration dans les airs, dans les trains et pour de nombreuses cantines d’entreprises ou d’écoles. Je travaille au siège historique de la société, à Blagnac. Concurrent direct de Sodexo, Newrest est présent dans 54 pays. L’équipe juridique est composée de 4 juristes, deux pour la France et deux pour le reste du monde. Je m’occupe du juridique France, avec un scope très large du recouvrement de créances, jusqu’à l’approbation des comptes clos de l’ensemble du périmètre FR.
 

Pourquoi selon vous l’entreprise a préféré embaucher un étudiant diplômé d’AES plutôt qu’un étudiant ayant fait un Master en droit ?

J’ai réalisé mes deux années de Master en alternance dans une autre entreprise, en tant que juriste contract manager. Cette société-là n’a malheureusement pas pu me garder mais cette expérience a enrichi mon CV. Lorsque j’ai candidaté chez Newrest, pour un poste de juriste d’affaires junior à l’époque, j’ai mis en avant mon appétence pour le droit mais aussi mon regard financier et ma capacité à mener des tâches transverses. Nous étions trois candidats finalistes pour ce poste, dont deux étudiants en droit des affaires. J’ai finalement signé mon CDI en mai-juin, alors même que mon Master n’était pas encore terminé. Je pense que je me suis démarqué grâce à mon parcours en AES. Et aujourd’hui encore chez Newrest, c’est moi qu’on appelle pour les questions financières sans une formation spécialisée en fiscalité par exemple.
   

Quels conseils souhaiteriez-vous donner aux étudiants actuellement en AES ?

Ne pas se dénigrer et ne pas avoir le syndrome de l’imposteur ! Au contraire, rester en AES, parce que c’est l’avenir. En entreprise, les compétences pluridisciplinaires sont très recherchées. Avoir des connaissances en gestion, en finances, en juridique et en RH, permet de ne pas rester dans une seule case et de pouvoir prétendre à différentes fiches de poste.

Autre conseil : se professionnaliser très tôt en essayant de réaliser un maximum de stages ou d’alternances. Pour y parvenir, n’hésitez pas à vous rapprocher du SOIP, qui pourra vous conseiller et vous aider dans vos démarches. C’est très important et bénéfique pour votre CV !