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Abdelghani Fadil - Un poste dans la finance après un parcours AES

Business manager chez Quanteam

Publié le 27 mars 2025 Mis à jour le 7 avril 2025
Portrait photo Abdelghani Fadil
Portrait photo Abdelghani Fadil

Après un Bac Scientifique et deux premières années de Licence AES réalisées à l’Université de Montpellier, Abdelghani Fadil a intégré la L3 AES à UT Capitole. Intéressé par les études juridiques, l’étudiant a ensuite opté pour un Master Droit du numérique. Bien qu’ayant obtenu son diplôme, le jeune homme a préféré retourner en AES et réaliser un Master 1 et 2 dans cette discipline. D’abord ingénieur d’affaires puis business manager, il nous raconte son beau parcours.

Qu’avez-vous apprécié durant vos études en AES ?

En AES, quand vous terminez un cours, vous enchaînez avec un autre qui est complètement différent ! Vous étudiez plusieurs disciplines en même temps et quand l’une vous plaît moins, vous pouvez compenser par une autre. Une fois sur le marché du travail, vous êtes un véritable couteau suisse, capable de faire un bilan comptable, rédiger un contrat de travail, manager des petites ou moyennes structures…

J’ai également beaucoup aimé le suivi et l’implication du doyen, M. Francis Querol à l’époque. Il était très proche de nous et nous a beaucoup aidés, peut-être parce que nous étions la première promotion de Master AES.
   

Pourquoi être retourné en AES après avoir réalisé un Master en droit ?

Je voulais être avocat, donc j’ai fait un Master 1 Droit du numérique. Mais j’ai rapidement compris que le droit n’était pas fait pour moi. Malgré la grande qualité de ce Master et des notes tout à fait correctes, je n’ai pas trouvé ce que je recherchais : je voulais étudier des choses concrètes et moins théoriques. C’est pourquoi j’ai repris le chemin vers l’AES.
   

Comment s’est passée votre entrée dans le monde du travail ?

J’ai obtenu mon diplôme de Master 2 AES en 2022. Quelques semaines après, j’étais recruté sur un poste d’ingénieur d’affaires dans un cabinet de conseil spécialisé en finance de marché à Paris, Digistrat Consulting. J’ai travaillé pendant deux ans dans cette entreprise.
   

Pouvez-vous nous décrire votre poste actuel ?

Depuis un an, j’occupe un poste de business manager chez Quanteam, cabinet de conseil spécialisé dans les métiers de la banque et de la finance, et qui fait partie de la holding The Rainbow Partners. Mon travail consiste à gérer un portefeuille de clients, à le maintenir et l’alimenter. Concrètement, nous aidons les banques d’investissement à construire une infrastructure IT, et à la faire évoluer si besoin, en mettant à leur disposition notre équipe d’ingénieurs. Je travaille au siège de la société, à Paris.

C’est un poste qui demande beaucoup de disponibilité et les responsabilités sont importantes. Vous devez savoir faire preuve de diplomatie, de calme et de patience. Vous pouvez être amenés à avoir des contacts avec le top management de grandes banques. Dans l’excellence et la rigueur, tout le monde se connaît. Ce que j’aime beaucoup également, c’est la curiosité que ce travail nécessite. Tous les jours, je dois faire des recherches sur internet pour comprendre les produits financiers car la finance de marché est un vrai océan. Ce métier est méconnu mais il est très intéressant.
   

Pourquoi selon vous l’entreprise a préféré embaucher un étudiant diplômé d’AES plutôt qu’un étudiant ayant fait une école de commerce ?

Lors du recrutement, j’ai senti que le feeling était bien passé. Le manager a apprécié mes connaissances dans les technologies de l’information. J’avais en effet un bon bagage grâce à ma formation en AES puisque nous avions des cours d’informatique tout au long de notre parcours.

Autre point fort : les langues. C’est quelque chose que j’avais bien apprécié en AES. Nous avions des cours d’espagnol et d’anglais. Ce qui fait qu’aujourd’hui, la plupart des personnes de ma promo parlent plusieurs langues. Pour ma part, je parle français, anglais, espagnol, arabe et polonais. J’ai appris cette dernière langue lors de mon stage de Master 1, que j’ai réalisé dans une entreprise polonaise, en distanciel, mais avec des déplacements récurrents.
   

Quel message aimeriez-vous faire passer aux lycéens qui hésiteraient à faire des études en AES ?

Osez ! Quand j’étais au lycée, je n’avais pas la maturité pour savoir exactement ce que je voulais faire. Grâce au parcours AES, vous pourrez bifurquer dans de nombreux domaines. Vous pouvez faire du droit, de l’IT très facilement, du management, de la comptabilité, des ressources humaines, du recrutement… De nombreux métiers sont possibles ! Et si vous êtes curieux, vous trouverez votre place.

Quant aux étudiants actuels, j’ai juste envie de leur dire : « Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer, tous les étudiants de ma promo s’en sont très bien sortis. Tout est faisable quand vous avez un Master en AES ». Je garde de l’affection pour cette formation et je la garderai pour toujours.
 
« Grâce au parcours AES, vous pourrez bifurquer dans de nombreux domaines. Vous pouvez faire du droit, de l’IT très facilement, du management, de la comptabilité, des ressources humaines, du recrutement… »